Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 27 mars 2012

Juste une promesse


Je suis ici incognito


Tanger


Photos Gay Cultes
Trois jours dans cette ville, à mille lieues du "parisianisme" de Marrakech, ont suffi pour que je l'aime.


Où es-tu maintenant ?

De Gonzalo Bénard

J'essaie parfois
de te retrouver
au fond
de ma mémoire.
J'attends pour cela
l'avant-sommeil.
Quelquefois, par bonheur,
tu te redessines enfin, et je m'endors
avec toi.

Jeune homme

-Adolphe Crespin : Portrait de jeune homme - Via Bibliothèque Gay -

"On n'est pas des pédés !"

Une accolade un peu appuyée entre deux joueurs a défrayé récemment la chronique d'un football réputé homophobe.
Dans sa chronique du Monde datée du 23 mars, Sophia Aram dénonce avec beaucoup d'humour la "virilitude" de rigueur dans ces milieux : clic

Est-ce une accolade virile durant laquelle deux barbes de trois jours s'effleurent sans risque de déclencher la moindre érection ? -AFP/Franck Fiffe 

dimanche 25 mars 2012

Nu ou presque retirant sa chaussure de sport *


* Si vous croyez 
qu'il est simple 
de trouver 
un titre à 
ce genre de 
photos 
troublantes...

(J'avais opté initialement pour "Ouch !")

C'est l'heure d'été !

Mais,
bon sang,
avais-je
la tête !


Dimanche de printemps





En plus : un dimanche inoubliable

Au cours de ma onzième année, comme nous étions en vacances chez la grand-mère au cœur d'un août brûlant, je poussai un matin la porte de la chambre de mon grand-frère. Lui n'y était pas, mais un ange brun occupait le lit, un Jean-Jacques de dix-huit ans que le drap blanc couvrait à peine jusqu'à la naissance d'une brune toison. La peau était rose, pas encore brunie par le soleil du midi. Un bras était replié sur le front, les lèvres me semblèrent d'un rouge-vif; le haut de son corps, offert à mon regard, se soulevait lentement, métronomique-ment, au rythme de sa respiration; l'épiderme était souple, lisse, velouté, en appel irrésistible à la caresse.
Une jambe dépassait du lit, le pied reposant sur le sol de ciment brut; la cuisse était ferme, épaisse, le genou était fort, où subsistait une trace d'un récent accident de "Solex", le mollet  musclé s'abritait sous une fine couche de poils bruns qui bouclaient un peu si l'on remontait.
Pétrifié, j'ouvrais des yeux ronds, là, sur le pas de la porte.
Le jeune homme a ouvert brièvement les yeux, juste assez, je crois, pour m'apercevoir le détaillant avec passion.
Devant le café noir, peu après, dans la salle commune, j'ai cru intercepter un clin d’œil qui me hante encore.


 "Nous vivons une époque où l'on se figure qu'on pense dès qu'on emploie un mot nouveau." 

(Alexandre Vialatte)

samedi 24 mars 2012

Nu dans un atelier

- Alessandro Pierozan || Ftape/Co:lab editorial -

O Solitude

- Via imgur -

Tsttt...

On ne me la fait pas, petits malins : les commentaires (très flatteurs) comportant un lien vers un blog ou un site pornographique (avec sponsor commercial, de 
plus !) sont systématiquement envoyés à la corbeille.
S.

Cadeau : Bach | Gulda


Que je m'aime !

Narcisse - Adolph Joseph Grass 1867 -

Lignes


Avec ces yeux-là...


Lire, c'est vivre.