Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 30 mars 2011

Justin Bieber et moi

Un commentateur averti m'écrit sa surprise de voir dans ces pages des photos de Justin Bieber, idole des pré-ados pré pubères.
Le cher ange ne représente rien d'autre pour moi qu'un joli minois glané au hasard, car jusqu'à ce qu'on attire mon attention, j'ignorais de qui il s'agissait en insérant son image ici.
Sa production "artistique" ne présente aucun intérêt à mes yeux, qu'on se rassure.
D'autant que, m'étant renseigné, j'apprends que ce tout jeune homme n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un "rebelle" : ainsi, il se targue d'idées nettement réactionnaires, affichant notamment une position anti-avortement très "famille-"patrie.
Ne manquent plus que des propos homophobes pour que je retire le jouvenceau des billets où je l'aurais bien involontairement... introduit.
Gay Cultes préfère les jeunes hommes quand il veulent refaire le monde ; quand ils transgressent, provoquent et nous bousculent.




Et si vous aimez Justin Bieber, suivez le lien... : ;o)
Merci qui ?

Captifs



samedi 26 mars 2011

Rhôôôôô !

Voyager

Jean-Baptiste Lafarge, révélation du "mélo" de Th. Klifa

Petit rappel : le fait pour un acteur de jouer un personnage gay ou de figurer sur ce blog ne présume en rien de son orientation sexuelle dans la vie de tous les jours.




Difficile de trouver des informations sur Jean-Baptiste Lafarge : ce jeune comédien semble tout frais émoulu d'une école (Florent ?) ou du Conservatoire.
Toujours est-il qu'il est la révélation du film de Thierry Klifa, mélodrame très convenu qui aimerait bien se hisser à la hauteur d'un Almodovar (les chorégraphies exécutées par Géraldine Pailhas directement inspirées de celles de "Parle avec elle" !) ou, mieux, d'un Douglas Sirk.
Le "petit truc" qui se veut "croustillant" du film de Klifa, c'est que Bruno, le jeune serveur-boxeur, est gay, tombant éperdument en amour de Max, le personnage joué par le tatoué Nicolas Duvauchelle auquel, on le sait, certains gays ne sont pas insensibles.
Il y a "la Deneuve", parfaite (c'en est agaçant), Marina Foïs (qui ne parvient jamais à être "sympathique" au cinéma) et une histoire quelque peu abracadabrante qui se déroule en haute société "télé + journalisme + édition + milieux de la danse", c'est à dire en phase avec les préoccupations actuelles du spectateur lambda (!).
On pourra à juste titre s'irriter de la propension de notre cinéma à mettre en scène à longueur de films des nantis (ah "Les petits mouchoirs" !), bobos (choisissez la définition de "bobo" qui vous convient si vous y parvenez !) et autres "happy few" (c'est le titre d'un film qui vous tombe des yeux passées les dix premières minutes !).
Reste donc, pour "Les yeux de sa mère", ceux de ce jeune acteur épatant (et encore "frais") qui, pour notre part, sauve le film de l'ennui.
On ne va pas se priver de vous montrer sa frimousse qui n'est pas sans rappeler celle du Sylvain Jacques de "Ceux qui m'aiment prendront le train" de Patrice Chéreau.




Dans les bras de N. Duvauchelle


En amour