Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 27 décembre 2007

Goldberg Variations 1-7 par Glenn Gould

Gay Cultes vous offre ce moment de plénitude.
La version de Murray Perahia est également excellente.
Ici, Gould grave ces variations pour la seconde fois : l'enregistrement date de 1981 et fait référence aujourd'hui.
Sur la page YouTube, vous trouverez les variations suivantes.

mercredi 26 décembre 2007

Ange du mercredi.

Farinelli - Lascia ch'io Pianga

Dans cet extrait du film de Gérard Corbiau, le castrat interprète l'oeuvre devant Haendel, son compositeur.
Selon le film, les rapports entre le musicien et le divin chanteur furent quelque peu tumultueux.
Il existe une très belle version de cette aria dans le "Live in Italy" de Cecilia Bartoli.
Pour "Farinelli", les ingénieurs du son ont mixé des voix de contre-ténor et de soprane et l'on en fit un argument publicitaire.
Il est vrai que Philippe Jaroussky n'avait que 16 ans à l'époque du tournage...

Ci-après, Jaroussky chante un autre grand castra, Carestini, in "The Story Of A Castrato : Carestini Le concert d'Astrée Emmanuelle Haïm" :

lundi 24 décembre 2007

Ange de Noël

Je dédie ce Noël à tous ceux qui souffrent dans cette société de plus en plus âpre, aux exclus, aux déracinés rejetés, aux malades (notamment aux victimes du SIDA), aux personnes économiquement faibles, à tous ceux que la mondialisation a laissés sur le bord de la route.

dimanche 23 décembre 2007

01 - Pogorelich - Bach - English suite no.3 - Prelude

Enregistrée dans les années 80 par un beau pianiste de grand talent.
Sur YouTube, on peut voir et entendre cette "suite anglaise" dans son intégralité.
Mais que devient Pogorelich ?

samedi 22 décembre 2007

Le pianiste sans piano.

L'excellent pianiste Alexandre Tharaud s'est récemment illustré par ses enregistrements des Nouvelles Suites de Jean Philippe Rameau, son "Tic toc choc" de François Couperin et un "Bach italien" revisité à mille lieues de la vision au scalpel d'un Glenn Gould.
Le jeune pianiste français, étrangement, ne possède pas de piano.
Il explique ici pourquoi :

Assis sur le lit, à Rome.


Un ange passe (2)

D'autres viendront se poser ici au gré de mes balades sur la toile.

vendredi 21 décembre 2007

Un ange passe.

Citation


"J'ai rarement vu autant d'amour dans les yeux d'un garçon"
(Un Jean Baptiste à propos de Grégoire Leprince Ringuet, Erwan dans "Les chansons d'amour" de Christophe Honoré.)

jeudi 20 décembre 2007

Louis

Dans Les chansons d'amour de Christophe Honoré, il est Ismaël, lutin émouvant dévasté par la disparition de celle qu'il aime, qui trouvera le réconfort dans les bras d.......... (voyez-le donc !).
Enfant de la balle, car fils de cinéaste et petit-fils d'acteur, Louis Garrel irradie tous les films où il promène son allure inimitable de grand gosse qui ne veut pas mûrir, faisant irrésistiblement penser au Belmondo d'A bout de souffle, féminité assumée en plus.
Films sulfureux à son c.v. (Ma mère, de Christophe Honoré et l'injustement décrié Innocents de Bertolucci), Louis Garrel suit son chemin, devenant peu à peu une figure incontournable du cinéma français.
Aux dernières nouvelles, Louis serait "straight".
Peu importe tant qu'il continue à nourrir nos fantasmes en garçon majuscule.

The Bubble.

Eytan Fox, réalisateur israélien, est l'auteur du formidable "Tu marcheras sur l'eau" qui mêle adroitement chasse aux terroristes et aux anciens nazis sur fond d'ambiguité sexuelle.
Il fait encore mieux avec "The Bubble" qui raconte l'histoire d'amour forcément impossible entre un jeune palestinien et un israélien.
Je vous renvoie à cette critique dont je partage les termes :
http://www.liberation.fr/culture/cinema/choix/265006.FR.php

mercredi 19 décembre 2007

Roma

Adoration de la vierge (détail).

Il y a la Rome chrétienne, celle du Vatican et de la chapelle Sixtine, des mille églises recelant des chefs d'œuvre d'art sacré, des nonnes croisées par troupeaux entiers au hasard des pérégrinations...
Et puis il y a la Rome des Césars, de Neron, de Trajan, de Tibère et d'Hadrien, celle que je suis allé découvrir cette fois.
Il n'y a plus, Piazza Navona, ces garçons à louer légendaires dont les vieux touristes en follitude nous parlaient autrefois en rosissant de plaisir.
Maintenant, la rue Saint Jean de Latran se veut artère gay, un "Marais" aux dimensions réduites improvisé à la hâte après l'affaire du "baiser romain" qui défraya la chronique il y a quelques mois.
Notre petit bagage culturel en tête, nous chercherons en vain les "ragazzi" de Pier Paolo Pasolini, même si des ados crasseux, louches, sans doute originaires de l'est de l'Europe, nous ont longuement observés quand nous traversions, pressés, la "Stazione Termini", celle, précisément d'où partit le poète-cinéaste pour son dernier voyage.
On s'est pris un instant pour P.P.P., un frisson rétrospectif nous parcourant l'échine.
On a pris en photo le petit chasseur magnifique d'un palace, "pour son bel uniforme" lui a-t-on dit en ruse.
On ne publiera pas la photo, parce que, cinq minutes, on a aimé ce garçon, son regard franc, sa force fragile, sa gentillesse et qu'on ne saurait le jeter dans la toile comme le premier modèle venu.
A Rome, on revient toujours.




Vertigineux !

Cliquez sur la photo pour agrandir.

mardi 11 décembre 2007

Skins

En cours de diffusion en France, cette série regarde vivre, sans faux-semblants, une bande d'adolescents britanniques.
Pour un jeune homme, si vous ne connaissez pas, vous êtes un ringard !
Ce montage, glané sur la toile, (en fond sonore, une improbable version de "My fair lady" suivi d'une chanson de Cat Stevens !) souligne le côté "gay" de la série.

Aimable parodie.

Le play-back laisse à désirer, mais ces jeunes gens sont bien aimables :

vendredi 7 décembre 2007

C'est la même chanson.

Louis Garrel, déjà icône.


Comme annoncé précédemment, le DVD du film "Les chansons d'amour" est enfin dans le commerce.
Dans son édition "collector", le dvd 1 propose le film, bandes annonces, filmos, photos et liens internet ; le dvd nous offre moult suppléments dont une interview de Christophe Honoré ; enfin, pour fredonner tout le jour, le CD de la bande originale vient en point d'orgue de ce bel objet à offrir à un être aimé.

Le "dîner d'adieu" proposé en supplément n'offre finalement que peu d'intérêt : les souvenirs de tournage évoqués par les protagonistes pourraient intéresser, mais, captés par un caméscope, ils souffrent d'une mauvaise qualité du son et il faudra tendre l'oreille pour comprendre que les rapports entre Louis et Chiara, par exemple, ne furent pas toujours au beau fixe, le bel acteur ayant imposé à l'équipe des retards répétés.

En revanche, l'interview du réalisateur permet de découvrir un garçon très attachant, viscéralement cinéaste, sensible, qui, par moments, fait penser à Pialat.

Un reportage en studio lors de l'enregistrement des chansons "de filles" relate une séance amusante et touchante avec Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme et l'auteur-compositeur Alex Beaupain.

Manège